Rendement en 2009 des scpi : une bonne année

Mai 16, 2010 at 18 h 49 min (bourse) (, )

Les SCPI ont réussi en 2009 à préserver les revenus distribués et ont affiché un taux de 6,05 %, affichant une évolution positive de 0,60 %. Le rendement hors SCPI fiscales (revenus 2009/prix des parts fin 2008) s’élève ainsi à 6,05 %, contre 5,74 % un an auparavant. Le prix des parts des SCPI a progressé de 5,21 % en 2009, alors que l’année précédente, il baissait de 5,06 %. Si les prix des SCPI à capital variable stagnent, ceux des SCPI à capital fixe bondissent de 12 %.

Cependant, ce dernier résultat est à relativiser étant donné la forte baisse enregistrée en 2008 sur ce type de produit. Les SCPI ont maintenu leur collecte uniquement grâce au succès des produits Scellier. La collecte nette des SCPI n’a baissé que de 1 % représentant ainsi 869 millions d’euros et ce, grâce à l’arrivée des SCPI Scellier en seconde partie de l’année, ce qui a rattrapé la chute des SCPI non fiscales.

La catégorie de SCPI reine de la collecte en 2009 revient aux SCPI Scellier puisqu’elles ont reçu la majorité des souscriptions, soit 471 millions d’euros. Les SCPI Scellier commercialisées par seulement 9 sociétés agrées par l’AMF ont collecté environ 471 millions d’euros en 2009.

Ce résultat positif devrait s’amplifier en 2010 en raison du maintien de la réduction d’impôt de 25 % prévu dans la loi de finances pour 2010. Ainsi l’ASPIM attend pour 2010 une collecte comprise entre 530 et 615 millions d’euros. La collecte sur les SCPI non fiscales a reculé de moitié par rapport à 2008, atteignant 379 millions d’euros. Cette situation s’explique notamment par le repli notable de la collecte nette de l’UFG davantage tournée sur le marché de parts alors qu’elle
représentait encore près du quart de la collecte en 2008.

Le nombre de transactions sur le marché secondaire a augmenté l’année dernière, même si le taux de rotation reste encore faible à 2,25 %. Néanmoins, elles entrent dans une période locative encore plus délicate en 2010 et 2011, conséquence de la crise économique. Pour 2010, le taux de rendement distribué devrait se situer entre 5 et 5, 3 %, contre 5, 2 et 5,6 % en 2009.

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Les banques et l’épargne

Mai 14, 2010 at 17 h 28 min (banque)

Le Thème de l’épargne sécurisé reste sur le devant de la scène avec en particulier :

BNP Paribas

L’offreX2 est présentée comme une offre « qui allie 2 sources de performance à horizon 4 ans ». Elle propose à l’épargnant
de répartir son investissement de la façon suivante :
Votre épargne est investie à la fois sur un Plan d’épargne logement (PEL) et sur le fonds X2 à hauteur de :
– 50% sur le PEL (versement initial minimum de 225 euros)
– 50% sur le fonds X2
Le fonds X2 est un fonds à formule au capital protégé à 90% à l’échéance pouvant générer jusqu’à 50% de gain, soit un
rendement actuariel maximum de 10,55%. Sa performance est liée à l’évolution de l’indice DJ Euro Stoxx 50.

Société Générale

« Nouveaux placements à capital protégé, Profitez du potentiel de hausse des marchés financiers tout en limitant les risques. »
La société générale lance trois nouveaux produits à capital protégé commercialisés jusqu’au 31 mars 2010 :
– le fonds à formule Mineralys 3 : une protection à hauteur de 90 % du capital net investi à l’échéance des 6 ans et une
performance à l’échéance qui dépend de l’évolution d’un panier de 50 actions de la Zone Euro, plafonnée à 50 % (soit un
taux de rendement annuel maximum de 7 %). Éligible au PEA
– l’EMTN Ariméo : indexé à l’indice DJ Euro Stoxx 50, délivrant un taux de rendement annuel maximum de 8%, éligible au
Compte titres ordinaire et contrats d’Assurance-Vie ou de capitalisation et d’une durée de placement de 8 ans soit à
maturité le 2 avril 2018.
– l’EMTN Rendéo : 100 % du capital net investi garanti à l’échéance des 8 ans. Une performance générée et sécurisée
chaque année, dès que les marchés actions de la Zone Euro sont stables ou en progression

Banque Populaire du Nord

« pour épargner en toute sécurité et découvrir nos 3 nouveaux placements sécurisés »

La Banque Populaire propose 3 nouveaux placements sécurisés !
– Compte à terme Fidelis : Fidelis est un compte à terme avec un taux de rémunération progressif par palier annuel et
des intérêts versés au terme du contrat. La rémunération progressive peut atteindre jusqu’à 7,50% brut la 8ème année,
soit un taux nominal moyen cumulé sur 8 ans de 4,50%. Dépôt de 800 euros minimum, en un versement unique sur la
durée de 8 années. Maximum de 2 millions d’euros. Possibilité de retrait anticipé. Toute clôture anticipée sera sans frais.
Les intérêts acquis à la date du retrait ne subiront pas de pénalités.
– Nouvelle offre d’assurance-vie avec Fructi Revenus
Fructi Revenus est un nouveau contrat d’assurance vie simple, bloqué pendant 8 année avec les caractéristiques suivantes :
– Un versement unique de 10 000 € minimum.
– Des revenus trimestriels immédiats d’un montant fixe et connu dès l’adhésion. A l’adhésion, le souscripteur définit avec
son conseiller le montant de revenus trimestriels. Ce montant restera le même chaque trimestre.

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Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP)

avril 27, 2010 at 8 h 38 min (banque)

Le nouveau régulateur du secteur de la banque et de l’assurance Au terme de réflexions menées, à partir de mi-2008, sur l’efficacité et la compétitivité du système français de supervision des activités financières, l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) s’est substituée, le 9 mars 2010, aux quatre autorités d’agrément et de contrôle qui officiaient jusqu’alors dans les secteurs de la banque et de l’assurance : le CECEI (Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement), le CEA (Comité des entreprises d’assurance), la CB (Commission bancaire) et l’ACAM (Autorité de contrôle des assurances et mutuelles)1.

Mis en exergue par la crise financière, le besoin de poursuivre l’intégration de notre système de supervision a donc été réalisé au travers de cette réforme, qui est aussi l’occasion de clarifier et moderniser l’encadrement institutionnel des activités du secteur de la banque et de l’assurance.

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Les banques menacées

avril 17, 2010 at 2 h 22 min (banque)

Après trois ans de crise – la crise des crédits immobiliers américains à risque subprimes a été révélée au monde début 2007 –, le secteur bancaire peut aujourd’hui paraître tentant pour un investisseur qui souhaite miser sur la reprise de l’économie. D’autant que les premiers résultats trimestriels des banques américaines sont encourageants.

Avant de se lancer, il est cependant sage de faire l’état des lieux des menaces, des « vulnérabilités », comme les qualifie le gouverneur de la Banque de France, qui pèsent encore sur le secteur. Lire le reste de cette entrée »

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En Bourse, la sortie par le haut ou par le bas est-elle possible ?

mars 26, 2010 at 2 h 26 min (bourse)

En Bourse, le pire n’est jamais sûr… le meilleur non plus. Peut-on cependant imaginer voir la pensée unique, en cours depuis plusieurs mois sur les marchés, qui prédit et condamne la Bourse de Paris notamment et son indice phare, le Cac 40, à des allers et retours incessants entre 4.200 voire 4.600 points dans le meilleur des cas et 3.600 sinon 3.500 points dans le pire, prise en défaut d’ici à la fin de l’année ? Pas vraiment, à entendre les stratèges de l’économie et des marchés boursiers, qui n’en démordent pas : «Rien ne peut nous faire sortir de la fourchette ».

Jean Danjou, chez Oddoesn est le premier persuadé. Pour lui, le risque d’une crise systémique déclenchée par la multiplication des tragédies grecques sur fond de dégradation irréversible des finances publiques de plusieurs États membres de la zone euro est aussi faible pour ne pas dire inexistant que la chance de s’apercevoir au bout du compte que, loin d’être molle, la reprise de la croissance se révèle aux États-Unis et, par voie de conséquence, en Europe bien plus soutenue. Pour d’autres comme Jean-Louis Mourier, d’Aurel BGC, si la probabilité de réalisation du scénario du pire existe, sans pour autant dépasser les 5 %, il est en revanche totalement illusoire d’imaginer que du côté de la croissance mondiale on puisse se réveiller d’ici à la fin de l’année avec une bonne surprise.

Au contraire ! Eric Galiègue, du bureau de recherche indépendante Valquant, accorde quant à lui une probabilité de 30 voire 33 % à la possibilité de voir l’indice Cac 40 atteindre les 4.800 points sinon plus au motif d’une reprise plus forte que prévu sur fond d’un vrai redémarrage de la consommation et du crédit aux États-Unis avec, en corollaire, la dynamique de croissance que l’on connaît dans les pays émergents.

Seulement, il accorde une probabilité du même ordre au risque de crise financière en Europe sur fond d’attaques en règles et massives de la dette publique d’un ou de plusieurs Etats membres de la zone euro et de notre monnaie en parallèle. Une crise qui, pour entraîner l’indice parisien en deçà du bas de sa fourchette et le précipiter dans les profondeurs, se propagerait aux acteurs de l’industrie financière en général et aux banques en particulier.

Mais, sans un scénario aussi cataclysmique que celui-là, il paraît entendu pour tout le monde aujourd’hui que la Bourse de Paris et les marchés boursiers dans leur ensemble ont fait montre ces derniers temps d’une réelle faculté d’absorption des mauvaises nouvelles. Une donnée somme toute réconfortante pour les investisseurs aujourd’hui.

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Les déséquilibres de l’économie mondiale

mars 24, 2010 at 2 h 31 min (economie)

La zone euro doit pouvoir exclure un de ses membres, «en dernier recours, lorsqu’il ne remplit pas les conditions du Pacte de stabilité et de croissance, encore et encore ». Ces propos ont été tenus par Angela Merkel, la chancelière allemande, devant le Parlement allemand, leur donnant ainsi un caractère solennel. Cette prise de parole a le mérite de clarifier une semaine de déclarations sibyllines sur le futur plan de soutien financier à la Grèce que l’Union européenne est censée mettre sur pied. L’Allemagne freine et elle ne veut plus que le respect des critères du Pacte de stabilité et de croissance soit sans cesse repoussé par certains pays. La Commission vient encore de mettre en garde certains pays contre le manque de crédibilité de leurs objectifs de réduction des déficits publics (France, Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Italie).

Quel accord européen ? L’Europe était pourtant proche d’un accord lors des Eurogroupe et Ecofin, réunions des ministres des Finances de la zone euro et des Vingt-Sept, tenues en début de semaine. Les modalités d’un plan devraient d’ailleurs être discutées lors du prochain Conseil européen des 25 et 26 mars. On comprend pourquoi l’opacité était entretenue tout au long de la semaine sur les modalités techniques qui rendraient possible une aide financière qui ne violerait pas les traités européens. Il est difficile pour la chancelière allemande d’expliquer que, en plus des efforts menés depuis une dizaine d’années, les Allemands devront soutenir financièrement la Grèce.

Surtout que ce pays, non content de ne pas procéder aux réformes structurelles attendues de tous, a sciemment maquillé sa comptabilité publique et que, dans le même temps, les gouvernements allemands successifs enchaînaient les réformes souvent mal ressenties par la population (réformes Hartz du marché du travail, réforme des retraites, etc.). La modération salariale a même été érigée outre-Rhin en modèle de développement. La décision d’augmenter la TVA de 3 points à 19% en 2007 pour financer des baisses de cotisations sociales est le meilleur exemple. Cette stratégie de compression des coûts, assimilée par certains gouvernements européens à de véritables «dévaluations compétitives », a été pointée du doigt par la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, en début de semaine, dans un entretien accordé à un quotidien anglo-saxon. La lancinante question des changes et du yuan La situation est complexe. C’est la construction de la zone euro qui n’a pas été achevée.

L’Europe s’est dotée d’un marché des biens, d’une monnaie mais pas d’outil permettant une véritable coordination des politiques économiques nationales. Les gouvernements européens vont être poussés à remédier à cette imperfection. D’ici là, la crise politique se sera peut-être envenimée et la Grèce aura demandé le soutien financier du FMI. Berlin semble moins opposé à une telle issue. Il existe aussi d’autres déséquilibres menaçant la stabilité financière de la planète : les gigantesques excédents chinois notamment.

Cette semaine, les appels se sont multipliés d’Europe, des Etats-Unis, des institutions (FMI, Banque mondiale et Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement [Cnuceda]), en faveur d’une reprise par Pékin de la politique d’appréciation de sa devise. Celle-ci, menée depuis l’été 2005, a été interrompue lors de la crise, alors que le commerce mondial se contractait.

Les économistes sont dans leur ensemble persuadés que Pékin reprendra ce mouvement prochainement. Les exportations chinoises se redressent à la faveur du rebond de l’activité mondiale. Surtout, cette appréciation de la devise chinoise permettrait de limiter la formation de bulles, notamment dans le secteur du crédit bancaire chinois. Les experts sont aussi persuadés que plus les pressions internationales seront fortes, moins les autorités chinoises auront envie de débloquer ce délicat dossier.



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